Template:Wp/bbj/Situation geographique
Relief et climat
[edit source]La chefferie Bandjoun est Situé entre les 5 16’ et 5 27’ de latitude Nord et entre les 10 12’ et 20 35’ de longitude Est, le groupement Bandjoun se trouve par sa position géographique au centre de la province de l’Ouest. Spatialement, elle couvre 264 km2 (avec la sous chefferie de Bangang-Fondji est limitée au nord par les chefferies de Bafoussam, de Bamougoum et de Baméka, à l’ouest par celles de Bahouan, de Baham, et de Bayangam, au sud par celles de Batoufam, Bandrefam et de Bangang-Fokam, à l’est par le département du Noun. Sur le plan du milieu physique, Bandjoun offre les mêmes caractéristiques que les hautes terres de l’ouest du Cameroun. Ainsi elle a un relief formé de deux unités topographiques bien distinctes : d’un côté, un plateau de 1450 mètres d’altitude moyenne, légèrement incliné du nord-ouest vers le sud-est et couvrant les 2/3 de la superficie de la chefferie, et de l’autre côté, une vallée ayant une altitude moyenne de 1100 mètres et une largeur comprise entre 3 et 6.5 kilomètres, orientée du nord au sud sur la rive droite du fleuve Noun. En outre, elle jouit d’un climat équatorial de type camérounien (climat équatorial altéré par l’altitude) réputé pour sa fraicheur toute l’année, d’une couverture végétale très clairsemée dominée par des peuplements artificiels d’eucalyptus et par des arbres fruitiers qui parsèment les champs de cultures et par des raphias qui poussent spontanément le long des vallées. La chefferie de Bandjoun est encore drainée par plusieurs tributaires du Mghem, cours d’eau qui prend sa source aux confins ouest de la chefferie où il est appelé Chie Melang-afo. Il entre dans celle-ci par le lieu dit TSELA. On le retrouve par la suite à TESSO où il forme une partie de la frontière avec la chefferie de Bamougoum et où il porte le nom de Mifi-sud. Les principaux cours d’eau qu’il reçoit à travers la chefferie de Bandjoun sont Chie Velè, Chie Vac-Vac et Chie Mlem. Enfin, la chefferie de Bandjoun est couverte de sols rouges ferralitiques sur basalte très épais et de sols brun-jaunes sur gneiss et embréchite avec mélangés avec des matériaux transportés par le Noun et ses affluents.
Sur le plan démographique
[edit source]la chefferie de Bandjoun appartient à la zone de peuplement Bamiléké. Ses ressortissants se réclament tous de l’ancêtre TOJOM et parlent tous la langue « GHOMALA ». A l’heure actuelle, la chefferie de Bandjoun abrite une population de 120 000 habitants, soit une densité de 454 habitants au km2. C’est incontestablement la plus grande chefferie du pays Bamiléké par l’effectif de sa population. La population renferme 55% de femmes et 45% d’hommes. Les jeunes de moins de 20 ans en constituent 64% du total et ceux de 35 ans en moins, environ 74%. 4 500 personnes se concentrent aujourd’hui dans la partie urbaine de la chefferie, les autres étant établies dans sa partie rurale.
plan des infrastructures socio-collectifs
[edit source]la chefferie bénéficie d’une bonne couverture en établissements scolaires avec une cinquantaine d’écoles primaires, des collèges et lycées à Mbouo, Pété, Fantum, Yom et un institut universitaire de technologie rattaché à l’université de Dschang. Elle compte une cinquantaine de chapelles, mais aussi des stades de football dont celui moderne de Poumougne où l’équipe locale, Stade de Bandjoun, accueille les matches de championnat et celui non moins moderne de l’IUT de Bandjoun sur la colline Koung-Khi. On trouve également des auberges et des hôtels de moyen standing.
plan de la vie des relations
[edit source]Bandjoun est très rapprochée de la grande ville de Bafoussam dont elle constitue une sorte de faubourg. Elle communique avec l’extérieur par les Nationales 4 et 5, routes bitumées d’excellente qualité qui la mettent en relation rapide avec Yaoundé, la capitale politique et Douala, la métropole économique et la porte maritime du Cameroun. Grâce à la nouvelle route de la vallée du Noun qui a été goudronnée en 1997 et à une panoplie de routes latéritiques praticables, elle peut ainsi communiquer avec le pays Bamoun au-delà du Noun.
plan de l’activité agricole
[edit source]Bandjoun est encadrée sur le plan administratif par quatre structures principales que sont la délégation départementale de l’agriculture du KOUNG-KHI, la délégation d’arrondissement de l’agriculture de Poumougne, la délégation d’agriculture de district de Djebem et neuf postes agricoles. Autour de ces structures officielles, gravitent des exploitations et autres coopératives et associations agricoles qui contribuent à l’amélioration quantitative et qualitative de la production agricole bandjounaise. Les principales cultures sont le maïs, le haricot, l’arachide, le soja, le manioc, la patate, la pomme de terre, l’igname, les cultures maraichères et le café arabica qui sont produites par centaines voire milliers de tonnes par an. Les principales exploitations agricoles sont PROLEG (haricot vert et palmiers à huile) et l’union centrale des coopératives de l’ouest (UCCAO, production du café arabica à travers la CAPLAMI)
plan de l'élevage
[edit source]Bandjoun reste encore plus ou moins artisanal dans l’ensemble, mais connaît des exceptions industrielles telles FAVICAM (plus de 100 000 têtes par an) et le groupe Fotso Victor (élévage bovin moderne dans la vallée du Noun).